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L’amitié au majeur levé

 

Copains comme cochons, Mais c’est dans ses mains que je fonds. Si l’amitié est une prise d’otage, L’amour, serait-ce du sabotage ? Je suis son être accueillant, L’oreille attentive, L’œil compatissant Et les mains communicatives. Je suis son confident, La bonne poire qui tient la barre en période de dérive. Le parloir où se laissent choir ses pensées dépressives. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, mais c’est comme ça. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, Et j’adore ça. Et je ne me plains pas, je profite de sa tristesse. Elle évacue son manque et moi je retiens Mes maladresses. Je lui propose mon aide en tout bien tout honneur Et je fais style je ne suis pas jaloux, Quand elle me parle de l’autre chieur. Je la console, je la rassure, je lui affirme que Nous les mecs on n’est pas tous des pourris, Ça lui panse un peu sa blessure, elle me caresse Les pommettes d’un air attendri, et me sourit. Et à chaque fois, j’en perds mon latin. Les scénarios foisonnent, quand son regard pulvérise le mien, j’ai vraiment l’impression qu’elle m’affectionne.Si l’amour est la gangrène de l’esprit, je ne suis pour elle qu’une migraine qui s’oublie. Joue contre joue elle se joue d’elle-même et joue de moi c’est maso, c’est malsain, mais j’adore ça. Joue contre joue, elle se joue d’elle-même et joue de moi. C’est maso, c’est malsain, Et j’adore ça Et un soir, elle porta mon cœur, Au niveau de son cul. Aveuglée par les shooters de Jägermeister, Elle ne s’écoute plus. Son ex est la cause, Des larmes de son malheur, Mais pour moi la vie est rose, Car, c’est dans mes bras qu’elle pleure. Le lendemain je me réveille, le corps comme purifié. Je l’entends chanter sous la douche. Je me dépêche, je me lève, Je lui prépare le petit déjeuner, Mon envie de l’aimer n’est plus farouche. Elle ressort souriante, enjouée, habillée, parfumée, Chaussure au pied, elle met son imper, Elle prend ses clés, elle sort de mon 20 mètres carré En ayant la délicatesse de m’expliquer. Que, cette nuit, elle a tout compris, et que grâce à moi elle est persuadée, qu’elle ne pourra jamais oublier son ex petit ami.

In vino veritas cette phrase est bêtasse, Dans l’impasse je m’agace je voudrais l’appeler garce Et je glace ma vivacité, je m’efface, jaunnasse en masse Je trace, et ramasse mes grimaces. Mais la nuit c’est marée basse tout ressort et j’angoisse mes pensées sont coriaces ça me fout la chiasse c’est d’la mélasse, mais je passe, j’me tasse et ressasse dans ma calebasse que ma candace m’avait mis sur la paillasse.

Hé, Cupidon soit tu te retiens, soit ton arc tu le retends, parce que je trouve que ça craint un brin de jouer avec les sentiments... 

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